Aujourd'hui mercredi 2 décembre, Un intervenant du arc marin de Mayotte est venu au collège pour nous informer sur le corail car, à partir de la semaine prochaine, on va aller à la plage de Tanaraki. Ceux qui ne savent pas encore nager pourront apprendre et ceux qui savent déjà pourront aller voir le tombant ("frangeant") avec les professeurs.
A Mayotte, il existe plusieurs types de récifs coralliens :
1/ le frangeant, situé entre 50m et 200m des cotes (environ 195km)
2/ la double barrière de corail (environ 200 km)
Le corail est protéger à Mayotte. Il est interdit de le prendre, vivant ou même mort !
Il est aussi appelé Polype. C'est un animal avec des tentacules, cousin des méduses et des anémones de mer, qui a la particularité d'être végétal à l'intérieur. Il se nourrit de plancton. Il fabrique lui-même son squelette sur lequel il peut se répandre à des vitesses très variables : le + rapide pousse de 10cm par an tandis que les + lents poussent d'1 cm/an.
Pour se nourrir, grandir et se reproduire, il a besoin de plusieurs conditions :
1/ une eau très claire entre 25° et 30°
2/ une eau oxygénée
On compte près de 310 espèces de corail à Mayotte.
Protéger le récif corallien est très important de partout dans le monde, et donc chez nous aussi car ils sont très utiles à l'homme :
1/ il protège les côtes des tempêtes en cassant les vagues
2/ c'est un lieu de vie aquatique où des milliers d'animaux se nourrissent et vivent.
Le problème est que les récifs sont menacés par des causes naturelles (tempêtes, poissons...) et aussi par les hommes :
1/ manque d'attention générale lors des baignades en mer
2/ casse occasionnée lors de la pêche la pied et au filet
3/ ramassage du corail pour frotter le bois de santal
4/ réchauffement climatique qui augmente la température de l'eau et acidifie les océans
5/ pollution dus à l'usage d'engrais et de pesticides dans l'agriculture
6/ déforestation qui empêche la terre d'être retenue lors de la saison des pluies. Cela rend l'eau marron et le corail ne peut plus faire de photosynthèse.
Voilà, maintenant, dès mercredi prochain, nous allons voir de nos yeux ce qu'il y a sous l'eau !
Haïdar, 4°5
samedi 5 décembre 2015
samedi 21 novembre 2015
De Kani Bé au mont Choungui
Aujourd’hui, nous terminons nos randonnées par l’ascension du
Mont Choungui, culminant à près de 500m et dont le chemin est particulièrement
unique avec des pentes très abruptes garnies de gros rochers et racines nous
permettant de progresser en escaladant ce terrain d'aventure.
Nous sommes donc partis de Kani Bé, petit village côtier du sud de l’île, à l’opposé de notre village de Dzoumogné. Les profs ont voulu nous faire partir de tout en bas pour nous donner un peu plus de difficultés par rapport à un départ du village de Choungui. Petit à petit notre grand groupe de 60 personnes s’est divisé en 3 avec des rapides devant, des oisifs au milieu et quelques autres un peu plus en difficulté derrière mais non moins méritants.
La montée finale a été particulièrement difficile, mais le
chant strident des cigales, la belle végétation tropicale et les cris des
animaux sauvages nous ont accompagné dans cette spectaculaire et inoubliable
ascension. Arrivés en haut, nous étions dans les nuages ce qui nous a donné l’impression
d’être encre plus que haut ! La vue sur le sud de l’île que quelques
éclaircies nous permettaient d’entrevoir, était tout simplement magnifique.
Toute bonne chose ayant une fin, nous sommes redescendus de
notre petit nuage en empruntant le même chemin qu’à l’aller, sauf après le
village de Choungui où nous avons changé de direction pour atteindre à pied la
plage de Kani Bé, bordée par ses nombreux baobabs où nous avons pu nous
détendre avant notre départ.
Le retour fut marqué par une panne de bus, qui devait peut
être daté du milieu du XX° siècle, et qui nous a causé un trajet beaucoup plus
long que prévu. Mais bon, ce n’était pas cette panne qui allait gâcher ce qui
fut pour nous, la meilleure de toute nos sorties…
C’était Saida et Asfia pour le groupe AS APPN.
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